Un ami de trente ans

Publié le par Jean-Joël Lemarchand

« Il arrive à l’écriture de ne pouvoir se séparer et d’écrire « un ami de trente ans ». Trente ans de bonheur, de plaisirs et de tristesses. Trente ans de protestation, de luttes où l’on se redresse et pendant ce temps là, les enfants grandissent. Des personnages viennent sur le devant, Charles Fiterman, Hélène et Louis Luc, et nous Daniel et Jean-Joël. Viennent aussi des moments d’histoire, après Guy Poussy et Guy Perlican, il y a les ministres communistes, les hebdomadaires (journaux du Val-de-Marne), la SKF et puis la tragédie de 1983, les élections municipales annulées, une délégation spéciale, les élus chassés de la Mairie et déjà le Conseil d’Etat qui nous réinstalle dans notre intégrité, et puis la même tentative d’annulation d’élection pour Hélène et c’est la droite de Dupouy, de Patrzynski, de De Lacoste. Le mauvais roman policier qui frappe dans la chair, essaye de mettre à genoux, distille la calomnie. Et aujourd’hui, ton élection confirmée Daniel et la bête qui prend un coup sur le mufle. Que de souffrances que ne suffisent pas à apaiser la solidarité, la fraternité. Que d’audaces aussi dans ces moments où c’est le vif qui est frappé. La mort frappant le vif ? Cela peut arriver. Sous ce manteau noir, je pense au maire de Limeil-Brévannes, le Docteur Berjal, la formule est faite pour tuer. Alors dans ces moments là, il faut être d’une audace folle quitte à ne pas être compris, même au Conseil Municipal où je dis « nous ferons appel » malgré la décision commune de ne pas le dire. La mauvaise décision qu’il faut savoir ne pas appliquer. Nous sommes des hommes libres Daniel, existant debout, dans un rapport frontal, jamais en embuscade. Et feu le « Je » de l’ambition, trente ans dans l’ombre, et feu sur la bête féroce et immonde, la droite de De Lacoste, de De La Cochetière, qui coupent comme des bouchers et suspendent aux crocs. Le fond est politique, il ne faut jamais l’oublier, l’ambition et le pouvoir sont des propriétés, qui ne nous distingueraient pas des autres et nous ne sommes pas comme les autres. Nous ne sommes pas des propriétaires, nous sommes flamboyants aux côtés de ceux qui n’ont rien, nous sommes communistes. Nous ne sommes pas des spadassins occupés au traquenard et à l’égorgement, nous sommes des communistes. Alors aujourd’hui que la bonne nouvelle est là, je partage dans la joie avec tous mes amis ce bonheur : « Notre Maire est confirmé par le Conseil d’Etat », l’œuvre de trente ans, je la confirme avec ma plume, cet instrument fidèle et audacieux, l’instrument de la résistance. Je veux bien être pris les armes à la main et qu’il en soit ainsi parce que c’est écrit. Il en est ainsi dans le mouvement de l’écriture, nous écrivons avec notre chair et notre sang, ceci est un morceau saignant, une écriture sur le fil du rasoir ».

Publié dans Expression des élus

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> A l’attention de ceux qui ont trouvé le dernier billet intitulé « un ami de trente ans » trop dur et trop violent.<br /> <br /> Je veux ici rappeler les propos ignobles et immondes tenus par les élus du groupe « Vivre à Choisy », groupe dirigé par Monsieur de Lacoste (texte ci-joint) cherchant et réclamant le règlement du<br /> problème des roms, le règlement du problème des communistes (« cherchez » l’erreur disent-ils). A quand le détail de l’histoire où de tels propos sont bien nauséabonds et indignes. Il y a des mots<br /> qui tuent.<br /> <br /> Il ne faut pas les accepter. Certains de mes amis feraient bien de ne pas être amnésiques. Pour leur rafraîchir la mémoire je porte à leur connaissance le billet du groupe « Vivre à Choisy » de<br /> novembre 2002.<br /> <br /> "Notre vérité sur les « Roms » de Choisy…<br /> <br /> Il était une fois… un « roms », égaré sur Choisy-le-Roi. (2000 km environ de la Roumanie) qui se trouvait en quête d’une C.M.U. (couverture de maladie universelle) mais voilà, il faut d’abord pour<br /> en bénéficier, être domicilié sur le territoire national : alors faisant son chemin, ce « roms », par un extraordinaire hasard, tomba nez à nez avec un « génie » qui lui fit des révélations sur une<br /> possibilité de Terre Promise pour lui et sa tribu… Mal s’en faut, lui dit le bon génie, il faudra te trouver une Terre tranquille, avec de la lumière et de l’eau en abondance, notre « roms » mit 48<br /> heures pour trouver la terre idéale, celle qui devait abriter plus d’un millier de « roms » en moins de deux ans… la suite de l’histoire toutes les choisyennes et tous les choisyens la connaissent<br /> pour l’avoir subi…<br /> Non, ce n’est pas un conte de fée mais un compte de faits…<br /> Et oui, la Gauche toujours aussi généreuse et son inconscience toujours aussi grandissante, a failli mal tourner. Rocambolesque aventure vécue par nos concitoyens, recrudescence de « vol à la tire<br /> », cambriolages, agressions en tous genres, prostitutions, mendicités…<br /> Choisy-le-Roi est devenu en moins de deux ans, la plaque tournante de la débauche et oui, la cour des miracles où les borgnes sont les « roms » et les élus… les aveugles.<br /> Deux années d’impuissance où le Gouvernement Socialiste a fait semblant de ne pas entendre les gesticulations de nos élus communistes, nous commencions déjà à vivre en direct au démembrement de la<br /> gauche plurielle.<br /> Bref, la droite au pouvoir, sans artifice, a réglé le problème des « roms » en un seul mois. Aujourd’hui, il n’y a plus de « roms » ou presque plus sur Choisy-le-Roi mais les Communistes, eux, sont<br /> toujours là…<br /> Cherchez l’erreur…<br /> <br /> Le groupe des élus VIVRE A CHOISY<br /> (sans les « roms »)"<br /> <br /> <br />
Répondre